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La légende de l'homme à la cervelle d'or

22. 10. 2018

La légende

de l’homme à la cervelle d’or

A la dame qui demande des histoires gaies.

***

Film d'animation de fin de 3ème année, à l'ESRA Nice Côte d'Azur.

Ajoutée le 24 sept. 2015

***

I

Inférence des contenus:

Le titre : …………………………………………………………………………………………………..

La dédicace : ……………………………………………………………………………………………..

 

En lisant votre lettre, madame, j'ai eu comme un remords. Je m'en suis voulu de la couleur un peu trop demi-deuil de mes historiettes, et je m'étais promis de vous offrir aujourd'hui quelque chose de joyeux, de follement joyeux.

 

un remords (výčitka svědomí) s’en vouloir de (obviňovat se)   le deuil (smutek)

 

Préfixe – ette une histoire – une historiette. :

Le prefixe – ette permet de former des noms en rapport avec une forme plus ……………….. d’un objet.

une noix une noisette une goutte ....................
un cigare   une boule  
une flèche   un casque  
une jupe   une brique  
un fourgon   une fille  

 

Pourquoi serais-je triste, après tout ? Je vis à mille lieues des brouillards parisiens, sur une colline lumineuse, dans le pays des tambourins et du vin muscat. Autour de chez moi tout n'est que soleil et musique ; j'ai des orchestres de culs-blancs (oiseaux), des orphéons (chorale-fanfare) de mésanges ; le matin, les courlis (oiseaux) qui font : « Coureli ! coureli ! », à midi, les cigales ; puis les pâtres qui jouent du fifre, et les belles filles brunes qu'on entend rire dans les vignes...En vérité, l'endroit est mal choisi pour broyer du noir ; je devrais plutôt expédier aux dames des poèmes couleur de rose et des pleins paniers de contes galants.

 

une mésange (sýkorka) un fifre (fujara) broyer du noir (mít pochmurné myšlenky)

Relevez dans le texte les caractéristiques de Paris et de la Provence:

PARIS             La Provence
   
   
   
   
   
   

 

Eh bien, non ! je suis encore trop près de Paris. Tous les jours, jusque dans mes pins, il m'envoie les éclaboussures de ses tristesses... À l'heure même où j'écris ces lignes, je viens d'apprendre la mort misérable du pauvre Charles Barbara (5/3/1817 – 19/9/1866 écrivain bohème, ami de Baudelaire puis des Réalistes); et mon moulin en est tout en deuil. Adieu les courlis et les cigales ! Je n'ai plus le coeur à rien de gai... Voilà pourquoi, madame, au lieu du joli conte badin (une histoire plaisante, dans un style léger) que je m'étais promis de vous faire, vous n'aurez encore aujourd'hui qu'une légende mélancolique.

 

une éclaboussure (stříkanec) avoir le coeur à (mít chuť na)    un pin (borovice)

Relevez dans le texte les éléments de la joie et de la tristesse:

La joie           La tristesse
   
   
   
   
   
   

 

Syntaxe, remettez les éléments dans un ordre correct :

  •  Je de trop suis près encore Paris………………
  • Je coeur  plus à le n’ai rien……………………………..
  • Au conte du joli lieu, légende une aurez vous mélancolique.

………………………………………………

  • Autour moi chez de, et que tout soleil n’est musique.

…………………………

  • L’endroit broyer choisi est pour du mal noir.

………………………………

  • Je  offrir chose promis de m’étais quelque vous de joyeux

………………………………………………………………………

II

Lexique Définitions à retrouver
1- Venir au monde       a- L’os de la tête dans lequel on trouve le cerveau
2- Un crâne b- Naître
3- Démesuré c- Qui a une taille anormale, très grande

1........................., 2...........................3................................

A partir du lexique ci-dessus, imaginez le début de la légende à la cervelle d’or :

…………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………

………………………………………………

 

Il était une fois un homme qui avait une cervelle d'or ; oui, madame, une cervelle toute en or. Lorsqu'il vint au monde, les médecins pensaient que cet enfant ne vivrait pas, tant sa tête était lourde et son crâne démesuré.

 

Syntaxe I : le conditionnel comme futur du passé :

Les médecins pensent que cet enfant ne vivra pas.

Les médecins pensaient que cet enfant ne vivrait pas.

Temps se rapportant au futur prévu à un moment dans le passé utilisé pour des raisons de concordance des temps. En français, le conditionnel est le futur du passé.

Le président affirme que le premier ministre démissionnera bientôt.

………………………………………………………………………………………………

Il dit qu’il arrivera demain.

………………………………………………………………………………………………

 

Elle confirme qu’elle partira vers 20 heures.

…………………………………………………………………………………………………

Il annonce qu’il prendra sa retraite l’année prochaine.

………………………………………………………………………………………………

Vous croyez que vous n’aurez pas le temps de manger?

………………………………………………………………………………………………

Tu demandes à quelle heure commencera la leçon.

…………………………………………………………………………………………

 

Il vécut cependant et grandit au soleil comme un beau plant d'olivier ; seulement sa grosse tête l'entraînait toujours, et c'était pitié de le voir se cogner à tous les meubles en marchant... Il tombait souvent. Un jour, il roula du haut d'un perron et vint donner du front contre un degré de marbre, où son crâne sonna comme un lingot. On le crut mort, mais en le relevant, on ne lui trouva qu'une légère blessure, avec deux ou trois gouttelettes d'or caillées (sražený) dans ses cheveux blonds. C'est ainsi que les parents apprirent que l'enfant avait une cervelle en or.

 

Lexique :

La maison et le jardin

L’enfant

Source de lumière et de chaleur:

L’anatomie

Les actions

Escalier extérieur menant à la porte d’entrée de la maison:

 

 

Marche d’escalier:

 

 

Bien qu’on peut déplacer:

 

 

Arbre en début de croissance:

 

 

 

La chose fut tenue secrète ; le pauvre petit lui-même ne se douta (tušit) de rien. De temps en temps, il demandait pourquoi on ne le laissait plus courir devant la porte avec les garçonnets de la rue.

- On vous volerait, mon beau trésor ! lui répondait sa mère...

Alors le petit avait grand-peur d'être volé ; il retournait jouer tout seul, sans rien dire, et se trimbalait (vláčet) lourdement d'une salle à l'autre...

 

Grammaire :

Transformez le discours indirect (il demandait pourquoi…) en discours direct :

Pourquoi………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………?

Syntaxe II : le conditionnel comme réalisation possible d’une action (II) sous condition d’une autre action réalisée au préalable (I):

Si Jordan gagnait (I) au loto, il s'achèterait (II) une voiture de sport rouge.

Imaginez les conditions:

- Si ……………………………………………………….., on le volerait.

- Si …………………………………, les plants d’oliviers ne pousseraient plus.

- Si ………………………………………………………….., il se blesserait.

- Si ……………………………….………….., il pourrait jouer dans la rue.

- Si …………………………………………………….., il courrait plus vite.

III

À dix-huit ans seulement, ses parents lui révélèrent (zjevit) le don monstrueux qu'il tenait (držet (vlastnit)) du destin; et, comme ils l'avaient élevé et nourri jusque-là, ils lui demandèrent en retour un peu de son or.

 

Lexique :

La famille du verbe latin

Don-are / dot-is / dat-ivus :

faire don, donner.

Définitions
Un d _ _ Un talent donné par la nature.
Une d _ _ _ _ _ Qui est donné par la réalité physique, connu, déterminé.
Un p _ _ _ _ _ _ Donner (ne pas utiliser) son droit de vengeance après une offense ou une insulte.
A _ _ _ _ _ _ Donner au ban, au bannisement, à l’exil.
Une d _ _ _ _ _ En russe, une propriété donnée par un prince.

Communication :

  • À dix-huit ans, que faisiez vous ... ?
  • Trouvez-vous la demande des parents légitime ? Quelle sera la réponse de leur enfant ?

 

L'enfant n'hésita (váhat) pas ; sur l'heure même - comment ? par quels moyens ? la légende ne l'a pas dit -, il s'arracha (odtrhat) du crâne un morceau d'or massif, un morceau gros comme une noix, qu'il jeta (hodit) fièrement sur les genoux de sa mère...

 

Grammaire :

Pour former un adverbe, on ajoute généralement le suffixe -ment à la forme féminine d’un ……………..

Elle est fière Elle agit fièrement
  lourdement
secrète  
mélancolique  
  richement
massif  
  seulement

 

Puis, tout ébloui (osleplý) des richesses qu'il portait dans la tête, fou de désirs, ivre (opilý čím) de sa puissance, il quitta la maison paternelle et s'en alla par le monde en gaspillant (utrácet) son trésor.

Du train dont il menait sa vie, royalement, et semant (rozsévat) l'or sans compter, on aurait dit que sa cervelle était inépuisable...

Lexique :

Inépuisable, puiser, (s’)épuiser, un puisatier, un puits...  
Un puits de .... L’or noir, Ignacy Lukasiewicz, Rockefeller…
Un puits de .... Quanta d’énergie lumineuse, photon, soleil...
Un puits de .... Ensemble des connaissance générales, Imhotep...

Elle s'épuisait cependant, et à mesure on pouvait voir les yeux s'éteindre, la joue devenir plus creuse (dutá). Un jour enfin, au matin d'une débauche (prostopášnost) folle, le malheureux, resté seul parmi les débris (zbytky) du festin (hostina) et les lustres qui pâlissaient, s'épouvanta de l'énorme brèche (průlom) qu'il avait déjà faite à son lingot: il était temps de s'arrêter.

Champs lexicaux :

Dans les deux derniers paragraphes, rechercher le lexique de la lumière et de l’ombre :

La lumière L’ombre
   
   
   
   

IV

Dès lors, ce fut une existence nouvelle. L'homme à la cervelle d'or s'en alla vivre, à l'écart, du travail de ses mains, soupçonneux et craintif comme un avare, fuyant les tentations, tâchant d'oublier lui-même ces fatales richesses auxquelles il ne voulait plus toucher... Par malheur un ami l'avait suivi (sledovat) dans sa solitude, et cet ami connaissait son secret.

Lexique - Le caractère : retrouvez le contraire.

Définir le caractère Les antonymes
1- soupçonneux A - généreux
2 - craintif B - confiant
3 - avare C - sociable
4 - fuyant les tentations D - courageux
5 - tâchant d’oublier E - attiré par les biens mondains
6 - solitaire F - rancunier

 

1/…….., 2/………, 3/…………, 4/…….., 5/……….., 6/………….

 

Une nuit, le pauvre homme fut réveillé en sursaut (výskok) par une douleur à la tête, une effroyable (děsuplný) douleur ; il se dressa éperdu (pomatený), et vit, dans un rayon de lune, l'ami qui fuyait (prchat) en cachant quelque chose sous son manteau... Encore un peu de cervelle qu'on lui emportait !...

 

Lexique : emploi : r / em / a / mener / porter

J’emmène les enfants à l’école. / Dites-moi ce qui vous amène ! / Je t’apporte le stylo / Il est sorti sans emporter ses clés. / Désolé je vous rapporte ce pull pour l’échanger, il ne me va pas. / N’oubliez pas de remporter votre disque. / Il ramène le malade à l’hôpital à la suite d’une rechute.

Complétez avec les verbes EMMENER, APPORTER, RAPPORTER, EMPORTER

1. Bonjour, je vous ………….. ce paquet de la part de Jean.

2. Ça fait 23 euros, 78. C’est pour ……….. ou consommer sur place ?

3. Ce soir tu ………………….. les enfants au cinéma ?

4. Je n’ai pas aimé ce livre alors je vais le ………………….. dès demain à la bibliothèque.

5. Je vous …………………… à la gare madame ?

6. Je vous le jure, Patrice est un aventurier, il vous …………………… au bout de monde en un clin d’œil !

7. Allô, vous faites des plats à …………………………. ?

8. Eh Armand, tu peux m’…………………….. mon cahier s’il te plaît ?

 

À quelque temps de là, l'homme à la cervelle d'or devint amoureux, et cette fois tout fut fini... Il aimait du meilleur de son âme une petite femme blonde, qui l'aimait bien aussi, mais qui préférait encore les pompons (bambulka), les plumes blanches et les jolis glands (střapec) mordorés (hnědočervený / zlatohnědo) battant le long des bottines.

Entre les mains de cette mignonne créature - moitié oiseau, moitié poupée (panenka)-, les piécettes d'or fondaient (mizet) que c'était un plaisir. Elle avait tous les caprices (choutka); et lui ne savait jamais dire non ; même, de peur de la peiner (trápit) il lui cacha jusqu'au bout le triste secret de sa fortune.

- Nous sommes donc bien riches ? disait-elle.

Le pauvre homme lui répondait :

- Oh ! oui... bien riches !

Et il souriait avec amour au petit oiseau bleu qui lui mangeait le crâne innocemment. Quelquefois cependant la peur le prenait, il avait des envies d'être avare ; mais alors la petite femme venait vers lui en sautillant (poskakovat), et lui disait :

- Mon mari, qui êtes si riche! achetez-moi quelque chose de bien cher..

Et il lui achetait quelque chose de bien cher.

Le champ lexical de ………………. :

les plumes blanches .......................................
moitié oiseau .......................................
petit oiseau bleu .......................................
sautiller .......................................
mignonne créature .......................................

Structure de la phrase. Remettez les éléments dans l’ordre correct :

 [du travail de ses mains] [s'en alla vivre] [l'homme à la cervelle d'or]

………………………………………………………………………………………

[l'avait suivi] [par malheur] [un ami] [dans sa solitude]

………………………………………………………………………………………

[fut réveillé] [le pauvre homme] [par une douleur à la tête]

……………………………………………………………………………………

[à la cervelle d'or] [devint amoureux] [l'homme]

………………………………………………………………………………………

[de sa fortune] [jusqu'au bout] [il lui cacha] [le triste secret]

………………………………….......………………………………………………

V

Cela dura ainsi pendant deux ans ; puis, un matin, la petite femme mourut, sans qu'on sût pourquoi, comme un oiseau...

***

Grammaire : « sans qu'on sût pourquoi »

Reconnaissez vous le verbe « on sût », quel est son mode ? Son temps ?

Subjonctif : exemplier :

Le plus beau cadeau que je n’aie jamais reçu. / Bien qu'il soit âgé de 90 ans, il est encore très actif. / Il faut que je fasse mes devoirs. Elle explique la recette de façon qu'elles comprennent./ J’aimerais qu’elle vienne me voir plus souvent. / Où qu'elle aille, il est là. / Ses parents n'acceptaient que leur fille aille le voir en prison. / Je cherche une maison qui est verte. / Je cherche une maison qui soit verte. /

Définition du subjonctif : Le subjonctif est un mode grammatical exprimant un fait ……………………, par contraste avec l'indicatif, qui est censé rapporter les faits réels.

Formation du subjonctif :  Pour former le subjonctif présent on prend le radical de la 3e personne du pluriel du présent de l'indicatif 'Ils chantent' et on ajoute les terminaisons du subjonctif: -e  -es  -e  -ions  -iez  -ent

Ils chantent : il faut que tu …………………./ Ils finissent : il faut que vous ………………………./

Ils partent : il faut que nous………………………./ Ils prennent : il faut que je………………………..

Si un verbe a aux 1ère et 2e personnes du pluriel de l'indicatif présent une orthographe ou un radical  différents de celui de la 3e personne du pluriel,ces différences se conservent au subjonctif présent.

https://www.francaisfacile.com/

Le garde a aperçu dans la forêt des animaux déchiquetés, un tigre s'est échappé du zoo.Il ne faut pas que cette bête ……………………………… (pouvoir) commettre d'autres dégâts. Pour cela il est urgent que nous……………………………(organiser) une battue.

Les chasseurs veulent que nous les…………………………..(rejoindre) au bord de la forêt. Je pars avec ton frère mais je préfère que tu ne…………………………(faire) pas partie de l'expédition qui peut s'avérer dangereuse. En attendant que nous………………………….(revenir) tu pourrais préparer un repas froid.

- D'accord je ferai la cuisine, mais je tiens à ce que tu me……………………………(prévenir) avec le portable un peu avant votre retour. En supposant que vous ne………………………..(trouver) pas le tigre ce soir faudra-t-il que vous………………………….(repartir) demain matin ? -Bien sûr.

https://www.francaisfacile.com/exercices/exercice-francais-2/exercice-francais-62044.php

***

Le trésor touchait à sa fin ; avec ce qui lui restait, le veuf (vdovec) fit faire à sa chère morte un bel enterrement (pohřeb).

Cloches à toute volée, lourds carrosses (kočár) tendus de noir, chevaux empanachés (ozdobený chocholem) , larmes d'argent dans le velours, rien ne lui parut trop beau. Que lui importait son or maintenant ?... Il en donna pour l'église, pour les porteurs, pour les revendeuses d'immortelles (Slaměnky) : il en donna partout sans marchandises... Aussi, en sortant du cimetière (hřbitov), il ne lui restait presque plus rien de cette cervelle merveilleuse, à peine quelques parcelles aux parois (bok) du crâne.

VI

Alors on le vit s'en aller dans les rues, l'air égaré (zmatený / zbloudilý), les mains en avant, trébuchant (klopýtnout) comme un homme ivre (opilý). Le soir, à l'heure où les bazars s'illuminent, il s'arrêta devant une large vitrine dans laquelle tout un fouillis (směs) d'étoiles et de parures (ozdoba) reluisait aux lumières, et resta là longtemps à regarder deux bottines de satin (atlas) bleu bordées de duvet (peři) de cygne.

 

« Je sais quelqu'un à qui ces bottines feraient bien plaisir », se disait-il en souriant ; et, ne se souvenant déjà plus que la petite femme était morte, il entra pour les acheter. Du fond de son arrière-boutique, la marchande entendit un grand cri ; elle accourut et recula de peur en voyant un homme debout, qui s'accotait (opírat) au comptoir (pult) et il regardait douloureusement d'un air hébété (otupený). Il tenait d'une main les bottines bleues à bordure (lemovka) de cygne, et présentait l'autre main toute sanglante, avec des raclures (skřípání) d'or au bout des ongles (nehet).

 

Telle est, madame, la légende de l'homme à la cervelle d'or. Malgré ses airs (tvářnost) de conte fantastique, cette légende est vraie d'un bout à l'autre... Il y a par le monde de pauvres gens qui sont condamnés (odsouzený) à vivre avec leur cerveau, et payent en bel or fin, avec leur moelle (dřeň) et leur substance (látka), les moindres (menší) choses de la vie. C'est pour eux une douleur de chaque jour ; et puis, quand ils sont las (omrzelý) de souffrir...

 

***

 

transcription originale :

http://misraim3.free.fr/divers/l_homme_a_la_cervelle_d_or.pdf

 

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