Identité nationale
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Seuls 38% des Français revendiquent spontanément leur identité nationale
PARIS — Seuls 38% des Français revendiquent spontanément leur identité nationale, tandis que 45% évoquent avant tout une appartenance locale, comme la ville, le quartier ou la région, selon un sondage TNS-Sofres à paraître mardi dans le quotidien
Invitées à dire quelle appartenance elles revendiquent "avant tout", les personnes interrogées sont 38% à évoquer la nationalité française.
Une majorité des autres sondés se définissent davantage à l'échelle d'un territoire: ils disent se sentir "avant tout" habitant de leur ville à 21%, de leur quartier à 14%, de leur région à 6% et de leur département à 4%.
Un total de 11% dit se sentir "avant tout" "citoyen du monde" et 6% "Européen".
Invités ensuite à donner trois réponses parmi ces choix, 68% des sondés disent avoir le sentiment d'être Français. Les autres (32%) ne placent pas la nationalité dans ces trois premiers sentiments.
Les sondés sont par ailleurs 41% à estimer que c'est le "milieu social" qui "rapproche le plus les gens entre eux", 34% "le lieu de résidence (même quartier ou même commune)" et 33% "la culture".
La langue (27%), la nationalité (10%) et la religion (6%) viennent ensuite. L'âge recueille 28% des opinions.
Interrogés sur les éléments constitutifs de l'identité française les plus importants, les Français placent au premier rang les droits de l'Homme (96%, dont 71% pour qui ils sont "très importants" et 25% "plutôt importants"), devant la langue française (95%), le système de protection sociale (94%) et "la culture, le patrimoine" (92%).
Viennent ensuite la laïcité (80%), "la capacité d'intégration des diversités culturelles et ethniques" (81%) et "l'héritage chrétien" (41%)
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hT3SetflnfJCYKMRkae30MyfNnKg
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28.02.2010
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Tchao la loi anti-burqa, et c’est la CEDH qui le dit. Les tenues religieuses dans l’espace public ne peuvent être interdites que si elles s’accompagnent d’un prosélytisme abusif, entendu comme des pressions effectives sur les passants. Après cet arrêt de la CEDH du 23 février 2010 (Ahmet Arslan et autres c. Turquie, Requête no 41135/98), le projet de loi anti-burqa ne vaut plus grand chose...
http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/archive/2010/02/28/cedh-la-loi-anti-burqa-peut-aller-se-rhabiller.html